La cohérence dans l'incohérence
Paraît qu'je passe la saison à la montagne les gars !
Ca c'est du changement. Je me retrouve au milieu d'une station de ski friquée, à travailler au service des gens friqués.
Friqués dans le mauvais sens du terme.
Mais ! Quand même c'que c'est beau. Et puis y a les gens friqués mais y a nous aussi. Ma Marie déjà, pi la coloc, pi les chiens.
Y a beaucoup de bars. Va y avoir beaucoup d'alcool. Va y a avoir trop d'alcool. Ou peut être pas.
Parce que la cohérence.
Yes indeed, je me marginalise. Mais je suis encore capable de partir en saison à Méribel. C'est limite, mais ça passe. Mais c'est limite.
Et puis plus j'y pense plus cette marge paraît funky, plus je me plais à me voir m'en rapprocher. Plus je me rends compte que c'est une marge si on la voit comme une marge. Et que si on veut ça peut être le centre.
Que si je veux ça peut être mon centre.
Yes indeed, une certaine solitude, risquée car à sens unique. Mais one hell of a way. J'en suis tellement convaincue que j'arrive même à l'exprimer en anglais.
Pas le choix t'façon. Processus commencé, arrêt pas possible. C'est l'inertie.
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PS : Bon anniversaire. Pardon.